RENIEMENT DES VALEURS MORALES – RENIEMENTS PROPHÉTIES DES DERNIERS TEMPS – RENIEMENT D’ISRAËL – RENIEMENT DU FILS – RENIEMENT DE LA PAROLE – RENIEMENT DE LA FOI
La Parole de Dieu contient des prophéties qui décrivent les circonstances de la fin des temps. La présente analyse met en lumière quelques signes que l’église peut s’attendre à voir, de plus en plus, dans les années à venir. Ils s’inscrivent dans ce que Dwight Pentecost a appelé à la fin des années 1950, « un système de désaveu ». Comme nous le verrons, ce système de rejet s’évertue à rendre confus les croyants dans le dessein final de minimiser Dieu et Sa Parole, de manière à séparer le croyant de son Créateur.
Le reniement est une arme puissante. Elle déplace le fardeau de la preuve sur l’autre personne. Lorsqu’il est confronté à la réfutation des vérités bibliques, le croyant peut ne pas voir le chemin que Dieu a tracé pour lui. À la fin des temps, les attaques contre la vérité de Dieu ont augmenté considérablement. Yeshua en avait averti son église.
Le Reniement du Fils
Le premier est le désaveu le plus répandu. C’est le reniement du Messie, de qui Il est et de ce pourquoi Il est venu. Supprimez Yeshua de la Parole de Dieu et la foi de chacun dans le Dieu de la Bible s’effondre.
Selon 1 Jean 4:3, et tout esprit qui ne confesse pas Yeshua le Messie venu en chair n’est pas de Dieu; et ceci est l’ esprit de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. Le fait que Yeshua soit venu dans la chair signifie qu’Il n’est pas un être humain comme nous, mais qu’Il vient d’en haut. Le prophète Michée a prophétisé que Yeshua naîtrait à Bethléem, mais que Ses origines sont éternelles, de tout temps (Michée 5:2). Seul Dieu est de toute éternité et de toute perpétuité. Quiconque nie cette vérité est un antichrist. Le mot « anti » signifie « au lieu de » ou « contre ». Ceux qui nient le Messie sont contre Lui. Ils veulent Le remplacer. Ils inventent toutes sortes de théories pour Le minimiser. Certains disent qu’Il est un ange. D’autres disent qu’Il est un homme qui est devenu Dieu. C’est un énorme blasphème. D’autres essaient de rabaisser Yeshua en plaçant le Saint-Esprit avant Lui ou une femme puissante à Ses côtés. D’autres encore ne veulent pas heurter les gens et parlent de Lui comme d’un « homme bon », quelqu’un qui n’est pas comme les autres, qui est mieux que les autres, mais cela ne signifie pas qu’ils croient en Lui ou qu’ils le considèrent comme étant Dieu.
Dans 2 Pierre 2:1, Pierre a averti : Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction. Les faux enseignants nient à la fois la personne et l’œuvre du Messie. Bien qu’ils puissent dire des choses agréables sur Yeshua, ils ne Le confessent pas comme Dieu et seul et unique Sauveur.
Le Reniement de la Parole de Dieu
Le deuxième reniement associé à la fin des temps concerne la Parole de Dieu. Le rejet de la saine doctrine est une conséquence du premier reniement : Reniez Yeshua et la personne s’éloignera petit à petit des Écritures. Un exemple concret est celui d’Israël. Dans Jean 5:46-47, Yeshua a dit à son peuple, Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car lui a écrit de moi. Ici, Moïse représente le Tanach, la Bible hébraïque. Depuis la première venue du Messie, le rabbinisme a dû se détacher des Écritures et développer une nouvelle religion, puisqu’ils ne croyaient pas en Yeshua. Un autre cas d’école est l’Église. Au cours des 2 000 dernières années, l’Église a suivi le même chemin qu’Israël et finira par demander à Yeshua de s’en aller (Ap. 3:14-22).
Il y a de nombreux versets dans le Nouveau Testament qui parlent de cette forme de reniement. Par exemple, 1 Timothée 4:1-2 déclare : Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons, disant des mensonges par hypocrisie, ayant leur propre conscience cautérisée. Selon ce passage, l’origine de tout faux enseignement se trouve dans les démons. Tout comme le serpent a dit dans le jardin d’Eden : « Dieu a-t-il vraiment dit… » (Gen. 3:1), il en est de même aujourd’hui. Les brebis sont réellement en danger lorsque le berger commence à parler gentiment du loup. C’est à ce moment-là que des vérités anti-bibliques sont adoptées dans une congrégation. Les doctrines des démons éloignent les croyants de leur Dieu. Leur conscience est marquée au fer rouge. Le mot grec pour « flétri », kauteriazo, est à l’origine du mot français « cautériser ». Il signifie « cautériser avec un fer rouge », « engourdir son esprit ». Les éleveurs marquent leur bétail au fer rouge afin d’indiquer leur droit de propriété. C’est donc une façon pour ces démons de réclamer l’âme d’une personne.
Le reniement de la Foi
Le troisième reniement est celui de la foi. Une fois que l’on supprime Dieu et Sa parole, la foi s’envole.
Qu’est-ce que la foi ? La foi, c’est dire « Amen » à Dieu. C’est l’œil de la vision spirituelle par lequel nous voyons Dieu. Elle est la preuve et la conviction divines de choses que l’on ne voit pas (Héb. 11:1). Elle est donnée par Dieu. Paul a averti dans 1 Timothée 4:1 que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi. Le mot grec pour « abandonner », apostēsontai, est de la même racine que le terme « apostasie », qui fait référence à un divorce. On divorce donc de Dieu, après L’avoir connu.
Ce troisième reniement est un fléau grandissant; aujourd’hui, nous voyons de nombreuses personnes importantes dans le christianisme qui s’éloignent de la foi et le font savoir.[1]
Le Reniement des Valeurs Morales
Le prochain désaveu découle naturellement des trois précédents. C’est le reniement des valeurs morales, c’est-à-dire le fait de s’écarter de ce que la Bible dit être juste et bon. Certains vont même jusqu’à inverser le sens des valeurs morales : Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume! (És. 5:20)
Dans Luc 17:26-30, Yeshua a prophétisé qu’à la fin des temps, l’immoralité serait comparable à celle qui existait au temps du déluge et à l’époque de Sodome:
26Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme: 27Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. 28Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; 29mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. 30Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.
Quelles étaient les circonstances au moment du déluge ? Dans Genèse 6:13, Dieu a donné la raison du déluge : la fin de toute chair est arrêtée par devers Moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, Je vais les détruire avec la terre. Le mot hébreu pour « violence » est ḥāmās. Il exprime plus que la violence physique. Il est utilisé pour désigner la haine d’un être humain comme lorsqu’on donne un faux témoignage ou lorsque quelqu’un transgresse la loi de Dieu et commet des actes immoraux. Le mot hébreu pour « détruire », shachath, est répété quatre fois dans le contexte de ce verset. On le trouve une fois en Genèse 6:11, deux fois au verset 12, et une fois ici au verset 13.
L’idée est qu’à mesure que l’homme se corrompt, il arrive un moment où Dieu doit lever Sa puissance restrictive et abandonner l’homme à sa corruption. Quant au péché de Sodome, de nos jours, l’homme est absolument libre de faire ce qu’il veut, mais Yeshua est très clair sur le comportement particulier de la ville de Sodome (Gen. 19:4-5) : C’est un signe précurseur du jugement de Dieu. De telles choses font donc partie de la réfutation de ce que sont des mœurs divines. Elles détruisent la Loi de Dieu.
Le Reniement des Prophéties de la Fin des Temps
En guise d’introduction au cinquième reniement, on peut se demander dans quel état sera le monde, lorsque la tribulation commencera. La réponse est que le monde sera apparemment en bonne condition. Dans Luc 17:28, Yeshua a dit que ce sera comme à l’époque de Lot. Les gens mangeront, boiront et s’occuperont de leurs affaires. On ne fait pas ces choses en temps de guerre. Ce sont des signes de prospérité et la description est conforme à une particularité de l’histoire racontée par la Bible avant qu’une tribulation ne survienne : il y a toujours de faux enseignants qui disent aux gens que tout va bien alors qu’en réalité, la guerre se profile à l’horizon.
On le voit dans le récit de Michée, qui se lamentait avant la déportation assyrienne : Si un homme court après le vent et débite des mensonges : « Je vais te prophétiser sur le vin, sur les boissons fortes ! » Ce sera pour ce peuple un prophète. (Michée 2:11). À l’époque où les Assyriens étaient à la porte, le peuple était si loin de Dieu que toute bonne nouvelle de prospérité, de vin et de bière accompagnée de mensonges enivrait le peuple qui ne comprenait pas les temps.
Environ 150 ans plus tard, une autre calamité était sur le point de frapper Juda. Mais le même type de personnes proclamait la paix alors qu’il n’y en avait pas. Alors que les Babyloniens étaient aux portes de Jérusalem, Dieu a dit par Jérémie : Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils; Et il n’y a point de paix; (Jér. 6:14). Ils matraquaient l’âme des gens avec des mensonges de telle sorte qu’ils ne pouvaient plus discerner la vérité.
Comme ce fut le cas pour Noé et Lot ainsi que pour les Israélites, il en est de même aujourd’hui : Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. (1 Thess. 5:3). L’Esprit dit qu’à la fin des temps, il y aura des gens dans l’église qui parleront de paix alors qu’il n’y a pas de paix. Cette réalité débouche sur le cinquième reniement de la fin des temps : celui des prophéties de la fin des temps.
Aujourd’hui, les gens pensent que ces prophéties sont soit révolues, accomplies ou qu’elles signifient quelque chose de complètement différent. Pierre a prédit que cela arriverait dans 2 Pierre 3:3-4 : sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. À la fin des temps, beaucoup se moqueront des prophéties qui parlent de la seconde venue du Seigneur, de l’enlèvement et du royaume messianique. Ceux qui se moquent de ces prophéties suivent souvent les doctrines de l’amillénarisme ou du postmillénarisme. Les deux doctrines prônent essentiellement la même chose : ” Paix, la Paix ! “. L’amillénarisme signifie “pas de millénium”. Cette doctrine est défendue par l’Église catholique romaine, l’Église orthodoxe grecque et par un vaste segment en pleine croissance du protestantisme. Les postmillénaristes enseignent que Yeshua reviendra après le millénium. Aucune de ces doctrines n’enseigne qu’il y aura un règne de mille ans du Messie sur terre. Ils croient que Satan est déjà lié, que nous vivons dans l’ère messianique, que le Messie règne à travers eux et qu’ils apporteront la paix sur terre.
Afin d’enseigner ces choses, les amillénaristes et les postmillénaristes doivent aborder de manière symbolique de larges sections des Écritures telles que le livre de l’Apocalypse. Cette méthode d’interprétation est apparue dans l’Église juste après le décès du dernier enseignant juif, l’apôtre Jean. Elle a débuté avec Origène (184-253 apr. J.-C.), qui fut considéré comme l’un des plus grands théologiens chrétiens. Mais à quel point était-il grand ? Il a lancé la méthode allégorique d’interprétation de la Bible, s’écartant ainsi de siècles de lecture correcte des Écritures. Puis vint Augustin d’Hippone (354-425), qui est considéré comme le père du catholicisme et qui a suivi la même approche allégorique de l’herméneutique. Aujourd’hui, elle constitue l’opinion majoritaire dans le christianisme.[2]
À titre personnel, je dois admettre que si quelqu’un était venu me voir avec ce type de raisonnement et d’interprétation des Saintes Écritures lorsque j’étais un non-croyant, je n’aurais probablement jamais cru que Yeshua était le Messie. Si une partie de la Bible peut être réinterprétée de cette façon allégorique, quelle garantie y a-t-il que Yeshua serait vraiment né à Bethléem (Michée 5:2), qu’Il aurait vraiment les mains et les pieds percés (Ps. 22:16 ; És. 53:5 ; Zach. 12:10), ou qu’Il effacerait vraiment mes péchés (És. 43:25) ? Si toutes les prophéties des Écritures hébraïques se sont accomplies à la lettre (par le passé), pourquoi changent-elles aujourd’hui ?
Ceux qui croient en l’amillénarisme ou le postmillénarisme, croient aussi souvent qu’ils représentent le nouvel Israël. Malheureusement, ces personnes adoptent souvent une position anti-Israël et antisémite, comme l’attestent les deux mille ans d’histoire de l’Église. Avec ceci, nous arrivons au sixième reniement de la fin des temps.
Le Reniement d’Israël
Augustin, avec sa nouvelle méthode allégorique d’interprétation des Écritures, était relativement gentil envers les Juifs. Il enseignait qu’ils devaient être autorisés à vivre parmi les chrétiens puisque leur misérable situation était une preuve de la véracité des prophéties de l’Ancien Testament. Il ajoutait qu’il fallait toujours les humilier.[3] Sa position était plutôt sympathique par rapport à ce que d’autres ont dit et fait avant et après lui, mais elle s’écartait clairement des propos inspirés de Paul, qui ne cessait d’avoir de la peine pour Israël, car il comprenait leur triste sort et disait même : Car je voudrais moi-même être anathème et séparé du Messie pour mes frères, mes parents selon la chair (Rom. 9:3). Qui aujourd’hui, dans le monde chrétien, prononce des paroles équivalentes?
Après Augustin sont venus de nombreux autres théologiens, dont Martin Luther, « le père de la Réforme ». Luther ne cachait pas sa haine du peuple juif. Ses paroles ont fortement influencé Hitler et le nazisme. L’éminent nazi Julius Streicher a fait valoir, lors de son procès à Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, que s’il devait se tenir là pour répondre à de telles accusations, Martin Luther devrait lui aussi être accusé de meurtre.[4]
Dans Zacharie 12:3, Dieu a proclamé qu’Il rassemblera toutes les nations pour combattre contre Jérusalem. Mais dans un sens, elles sont déjà à Jérusalem ! Elles ont envoyé leurs représentants religieux, chacun revendiquant la propriété de la ville de Dieu et niant Israël. Jérusalem est la seule ville au monde où une quinzaine de différentes communautés chrétiennes vivent les unes à côté des autres, chacune la revendiquant pour elle-même. Il y a plus de 160 églises et 117 institutions chrétiennes à Jérusalem. Beaucoup de ces représentants de la chrétienté pensent vivre dans le millénium et beaucoup d’entre eux expriment leur aversion pour le peuple juif.[5]
La Responsabilité du Croyant
Comment le croyant peut-il se protéger pour éviter de tomber dans le piège de ces six reniements ? La deuxième lettre à Timothée a été la dernière de Paul, et dans cette épître, il a donné ses meilleurs conseils à l’Église. Il a entamé son dernier chapitre, ses derniers mots en exprimant son grand désir de voir Timothée – et par extension tous les croyants – réussir et rester forts jusqu’à la venue du Seigneur : Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. (2 Tim. 4:1-2). Paul a fait une déclaration solennelle sur des sujets d’une extrême importance et en a appelé à Dieu et à son Fils. Après avoir rappelé aux croyants que le Messie jugera toutes choses à la fin, il a donné un ordre composé de plusieurs points.
Le croyant doit prêcher la Parole, la déclarer, l’annoncer, faire connaître ce que Dieu a écrit dans Son livre. Le mot grec pour « prêcher » est kēryxon. Certains pensent que ce terme est emprunté au mot sanskrit karu, qui signifie « chanter ». Cette traduction serait très appropriée, car la Parole de Dieu est comme un chant de bénédiction. Chacune de ses dimensions a pour but de nous rapprocher de Dieu. Le commandement de Paul est donc le suivant : « Allez et chantez la Parole de Dieu au monde entier ! » Le croyant est appelé à chanter la Parole de Dieu par ses actions, ses paroles, sa prière, ses pensées.
Paul poursuit en déclarant que le croyant fait cela en toute occasion, favorable ou non. À première vue, cette phrase pourrait être lue de deux façons : « Prêche la Parole, que tu te sentes enclin à prêcher ou non » ou « Prêche la Parole, que les gens veulent l’entendre ou non ». Cela ne signifie pas que le croyant doit constamment proclamer les Écritures sans tenir compte de la situation, comme une machine qui répète des versets. Cela signifie plutôt que le croyant doit être toujours prêt à proclamer la précieuse Parole de Dieu à tout moment, et que cette disponibilité exige du travail et de la discipline.
Lire la Bible, prier, assister aux services, aux études bibliques et aux réunions de prière n’est pas une question de sensation. Ceci devrait faire partie de notre vie quotidienne, car c’est un commandement de la Loi du Messie. La prière n’est pas censée se produire uniquement lorsque l’on a envie de prier ou lorsque le besoin s’en fait sentir; la prière est l’oxygène de la sanctification du croyant. Ainsi, si le fait d’être prêt en toute occasion, favorable ou non, ne signifie pas que l’on doive prêcher la Parole sans tenir compte des circonstances; cela signifie plutôt que, quel que soit le moment, quelles que soient les personnes, nous devons chanter la puissante Parole de Dieu de tout notre être. Il n’y a vraiment pas d'”occasion” pour la Parole de Dieu. Yeshua a dit que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Mt.4:4). Il n’y a pas d’occasion particulière pour le pain. Il n’y a pas d’occasion particulière pour manger. De même, le croyant doit être prêt à présenter la bonne nouvelle de la rédemption de Dieu à tout moment, car le temps est limité et Yeshua arrive bientôt.
Cet article a été publié pour la première fois dans le magazine Ariel Hiver 2020, Vol. 1, Numéro 37. Il est republié sur ce site avec la permission de l’éditeur et du propriétaire des droits d’auteur : Ariel Ministries USA, San Antonio, TX. Tous droits réservés.
[1] Un exemple de ce phénomène est l’histoire de Marty Sampson, un chanteur du groupe Hillsong, qui a abjuré sa foi en 2019.
[2] Pour une explication et une analyse approfondies de l’histoire de ces fausses doctrines, voir : Andrew D. Robinson, Israel Betrayed – Volume 1 : The History of Replacement Theology (San Antonio, TX : Ariel Ministries, 2019).
[3] Voir: Robinson, Israel Betrayed, pp. 5-6.
[4] Pour plus d’information, voir: William Nicholls, Christian Antisemitism: A History of Hate (Lanham, MD: Rowman & Littlefield, 1993), p. 271-272.
[5] Pour une analyse de l’antisémitisme moderne chrétien et ce qui se passe en Israël, voir: Paul R. Wilkinson, Israel Betrayed – Volume 2: The Rise of Christian Palestinianism (San Antonio, TX: Ariel Ministries, 2019).